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Classement des puissances: L’ÉLITE

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Et voilà, nous sommes enfin rendus au 5e et dernier groupe de mon classement des puissances. Je vous présente l’ÉLITE, les équipes qui aspirent aux grands honneurs. Je dois par contre mettre tout de suite les « petits caractères ». Certaines de ces équipes pourraient finir la saison 5-11 quand même, par une blessure majeure à Aaron Rodgers ou à Michael Vick, par exemple.

#6) Pittsburgh (11-5, champion de division, 2e rang dans la conférence): Les Steelers migrent un peu, et ne seront probablement pas aussi dominants défensivement, avec les Casey Hampton, James Harrison qui essaient de donner une autre saison malgré que leur condition physique commence à flancher, et plusieurs autres partants qui sont sur la pente descendante (Ike Taylor, Brett Keisel, Larry Foote). Ils ont repêché beaucoup de jeunes joueurs défensifs (Ziggy Hood, Cam Heyward, Jason Worilds) dans les dernières saisons mais aucun d’entre eux ne s’est distingué encore. Mais je prends le pari qu’avec un Polamalu en santé, ils auront encore une des 5-8 meilleures défensives du circuit. En attaque, l’identité est supposée changer mais leur personnel se prête à ce qu’ils faisaient l’an passé : plusieurs petits receveurs ultra rapides (Wallace, Brown, Sanders), un quart qui improvise de moins en moins et est capable de plus en plus de faire le jeu au bon moment, et une attaque au sol qui s’améliore. La ligne offensive a commencé à migrer elle aussi, par défaut on gardait des places à des Trai Essex, Chris Kemoeatu et autres minounes, alors qu’ici on les a remplacé par des jeunes. Le plan marche plus ou moins à date suite à la blessure à David DeCastro et au camp très ordinaire de Mike Adams. Semblerait qu’ils vont y aller avec Max Starks jusqu’à nouvel ordre, leur permettant d’utiliser Marcus Gilbert à droite ( sa position logique) et Willie Colon comme garde à droite). L’amélioration anticipée de la OL se fera plus en 2013 que cette année. Mais Big Ben peut masquer bien des problèmes de OL, et Dick Lebeau peut gagner avec des joueurs en moins, ce qui me donne quand même confiance qu’ils seront là en janvier. Avec un calendrier moyen (et sensiblement plus facile que celui des Ravens : Jets et Titans plutôt que Patriots et Texans), je les classe parmi l’élite un peu par défaut, vous remarquerez qu’il ne me reste qu’un seul club de la AFC…

#5) San Francisco (10-6, champions de division, 3e rang dans la conférence): La défensive dominante des 49ers revient intacte. Ils étaient dominants l’an dernier, sauf le match contre les Saints, mais qui l’a été face à Drew Brees en 2011? Par contre, il faut voir que l’an dernier, ils ont été épargnés grandement par les blessures, ce qui est anormal, la seule est Patrick Willis, qui a manqué 3 matches, à la seule position où les 49ers ont de la profondeur en défensive, alors qu’il y a très peu de profondeur sur la DL et dans la tertiaire. Cette unité doiminante n’est pas à l’abri d’une baisse drastique de régime, particulièrement contre les équipes qui sont capables de metter 4 receveurs de qualité sur le terrain en même temps (ils commencent l’année contre GB et Det, et verront les Saints et les Patriots plus tard). En attaque, ils ont aussi défié la loi de la moyenne avec seulement 10 revirements. Une partie de ça vient de leur style de jeu (au sol), du type de joueur (Alex Smith préfère lancer une passe incomplète ou prendre un sack que de lancer une interception), mais il reste une part de chance là-dedans. Smith a été sacké 44 fois, signe qu’il n’ose pas se débarasser du ballon. Les 49ers ont quand même choisi de l’entourer de menaces verticales (Randy Moss, Mario Manningham) ce qui manquait grandement l’an dernier. Je me demande si le gain positifi d’avoir ces ressources ne sera pas contre-balancé par les erreurs qui seront faites en esseyant de leur lancer la longue passe, justement par un quart qui n’est pas vraiment capable de le faire. Au sol, les 49ers ont aussi eu la sagesse dajouter énormément de profondeur à lur champ arrière, puisque Frank Gore a dangereusement ralenti en fin de saison, voilà que Brandon Jacobs et LaMichael James s’ajoutent à Kendall Hunter pour former l’un des quatuors les plus complets de la ligue. Leur calendrier relativement facile (3 matches contre l’élite mais le simple fait de jouer dans cette division leur confère 4 matches faciles). J’aime bien Jim Harbaugh et son groupe d’entraîneurs. Ils vont gagner leur part de matches cette année, mais pas nécessairement de la même manière que l’an passé.

#4) Green Bay (13-3, 1er dans la NFC nord et dans la conférence): L’an dernier, une des sujets de début de saison était la fragilité de Aaron Rodgers suite à ses commotions. On en parle plus, mais ça devrait encore être la préoccupation #1 de Cheesehead Nation. Pour le reste, aussi incroyable que cela puisse paraître après une saison de 15-1, l’équipe semble améliorée. Ils ont perdu Chad Clifton et Nick Collins, tous deux ont connu de belles carrières mais leurs blessures subies l’an dernier fait en sorte qu’on ne les reverra probablement plus jamais sur le terrain. Mais l’an dernier, ils n’ont joué que 1 et 3 matches, et les Packers ont gagné 15 matches. Scott Wells faisait du bon travail, mais Jeff Saturday est probablement capable de fournir une autre saison. On remplace Ryan Grant par Cedric Benson (un plus), on ajoute des joueurs capables de mettre de la pression (Worthy, Perry via le repêchage, Philip Merling ancien 1er choix des Dolphins, et un agent libre non-repêché qui a été la vedette du camp, Dezman Moses) et on compte sur le retour en santé de Tramon Williams dans la tertiaire. Les jeunes Randall Cobb (WR) et Alex Green (RB), deux joueurs explosifs, prendront du gallon en attaque. Il y a peu de profondeur sur la OL, une autre inquiétude, mais les 5 partants sont pleinement capables de faire le travail avec un côté droit parmi les meilleurs de la ligue. Le calendrier ne fait pas de cadeaux avec 8 matches difficiles (2 élites, 6 aspirants) et un mois de septembre menacant (SF, Chi, @Sea et NO) mais par la suite, 4 jambons et 3 matches à domicile en décembre contre des équipes (Minn, Det et Ten) qui n’aiment pas le froid.

#3) New York Giants (10-6, meilleur deuxième): Les Giants n’ont pas de faiblesse apparente. Mais leur calendrier est brutal, c’est impossible même pour une excellente équipe de manitenir une candence de 13-3 à chaque semaine avec cette qualité d’opposants. Selon moi le calendrier le plus difficile de la ligue cette année, avec une seule semaine facile (Cleveland). Les Giants se tapent leur division, la division la plus physique (AFC Nord), la division avec le plus de profondeur (NFC Sud) et les 49ers et les Packers. Ouch. Pour le reste…ne vous attendez pas à une baisse de régime après le Superbowl. La dernière fois, ils avaient connu une excellente saison régulière (12-4) avant de se faire surprendre en séries à la maison. La ligne offensive est ma principale préoccupation, elle qui peut compter sur peu de continuité et peu de profondeur. Le groupe de receveurs est moins impressionant avec le départ de Manningham et la blessure a Nicks. Par contre, l’arrivée de David Wilson dans le champ arrière (il prends la place de Brandon Jacobs, bien qu’il ne jouera pas le même rôle), ajoute énormément d’explosivité et leur donne tout un tandem avec Ahmad Bradshaw. Ils vont marquer des points. Défensivement, ils risquent d’être meilleurs. La DL pourra compter sur un Justin Tuck en meilleure santé, sur un JPP qui a une saison d’expérience de plus. Je suis un peu décû qu’ils aient du mettre Shaun Rogers sur la IR, le voir entouréé d’autant de talent et un peu motivé aurrait pu être dangereux. L’arrivée de Keith Rivers ajoute vitesse et profondeur au groupe de LB, et gardez un oeuil sur Jacquian Williams, le prototype d’une nouvelle espèce dans la NFL, le « nickel LB », 6’3’’ mais seulement 224lbs, capable de courir avec les Aaron Hernandez, Jimmy Graham et Jermichael Finley de ce monde. La tertiaire comptait sur le retour de Terrell Thomas, il faudra oublier ça, et ça laisse peu de profondeur et le besoin que Prince Amakamura s’impose. Mais c’est facile de jouer CB quand le quart adverse est sous pression avec seulement 4 joueurs comme JPP et Tuck.

#2) Philadelphie (11-5, 1er dans la NFC est, 2e dans la conférence): Il y a tellement d’analystes qui disent que les Eagles sont en dessous du radar contrairement à l’an dernier et qu’ils sont à surveiller,  que c’est rendu l’inverse! L’an dernier en fin de saison la défensive avait enfin réussi à s’ajuster au système mis en place par le groupe d’entraîneurs, ou est-ce l’inverse, que les entraîneurs sont revenus à ce que ces joueurs font le mieux. J’ai critiqué l’embauche et la rétention de Juan Castillo, à lui de me faire mentir. Mais il a tout un coffre à outils à sa disposition : chacun des membres de la DEUXIEME unité de sa ligne défensive serait partant dans la moitié des équipes de la ligue, surveillez bien Fletcher Cox et aussi Vinny Curry (choix de 2e ronde) et Phillip Hunt, un ancien de la LCF. La DL n’a peut-être pas le « star power » des Giants mais des joueurs sous-estimés (Cole, Jenkins) et plus de profondeur. S’ajoujent une unité de LB grandement améliorée avec l’arrivée de DeMeco Ryans, et une tertiaire qui sera mieux mise à contribution. C’est grâce à sa défensive que je vois l’équipe de Andy Reid si haut. En attaque, il faudra que Michael Vick demeure en santé, c’est lui qui fait tourner McCoy et le reste. Je m’inquiète un peu de l’absence de Jason Peters (après celle de Terrell Suggs, la blessure la plus importante jusqu’ici) mais inversement, il y a beaucoup de continuité, les 5 partants seront les mêmes qui jouaient quand Peters était blessé l’an dernier. Je n’ai pas confiance en DeSean Jackson, mais attendez-vous à voir encore plus Jeremy Maclin cette année. Mais les Eagles de cette année seront capable de gagner des matches 14-10 au besoin. Le calendrier est un peu plus facile que celui des Giants (Det/Arz plutôt que GB/SF), mais quand même un des plus difficiles. Combiné à un manque de constance qui leur fera surement perdre un match qu’ils devraient gagner, cela leur rendra la tâche de devancer les Packers difficile au classement. Mais pour le besoin de ce décompte, si j’ai à jour un seul match contre les Eagles, Giants ou Packers, j’ai le plus peur des Eagles parce qu’ils peuvent me battre de plusieurs façons.

#1) New England (14-2, 1ere place): La position #1, c’est ce qui arrive quand vous combinez le plus de talent dans la ligue, avec un repêchage fructueux et peut-être le calendrier le plus facile de la ligue. Une menace à une saison parfaite. L’an dernier les Pats étaient redoutables, sont venus à quelques jeux de gagner le Superbowl, malgré quelques faiblesses évidentes : un manque de pression sur le quart, une tertiaire poreuse, et une attaque aérienne à laquelle il manque une menace verticale. Qu’est-ce qu’ils ajoutent pendant la saison morte? Brandon Lloyd, possiblement une des 5 meilleures menaces verticales de la ligue. Pas convaincu qu’il aura statistiquement une très grosses saison, mais sa simple présence va ouvrir tellement le terrain pour les Welker, Gronkowski et Hernandez. Qu’est-ce qu’ils font au repêchage? Chandler Jones, Dont’a Hightower, deux gars qui peuvent mettre de la pression. Des retours de blessés? Ras-I Dowling, une recrue l’an dernier qui a bien comme CB fait avant de se blesser. L’équipe d’entraîneurs? Alors qu’ils commençaient à être prévisibles l’an dernier, voilà le retour de Josh McDaniels. En plus, c’est une équipe qui utilise plusieurs hommes à tout faire, donc qui peut se permettre une blessure. Le champ arrière est un monstre à 3 têtes. Le groupe de receveurs est très complet. En défensive, il y a plusieurs morceaux interchangeables. Restent Brady et Vince Wolfork, qui sont irremplaçables, quoique avec Ryan Mallett, les Patriots sont en meilleure posture que les Eagles, Giants, Packers, Saints  et autres équipes qui comptent sur un quart vedette. Une équipe redoutable, qui n’a comme seul adversaire d’élite des 49ers californiens à Foxboro en plein hiver. Il y a quelques matches difficiles, certes, comme une visite à Baltimore, une visite à Seattle, des matches à la maison contre Houston et Denver, mais rien de comparable à ce que les Giants et les Eagles doivent endurer. Et comme la AFC est en général pas mal plus faible, surtout en équipes très puissantes, leur chemin vers le Superbowl sera un des plus faciles qu’ils aient connus.

Voilà. J’ai un peu peur de me relire dans quelques mois, même quelques semaines. J’espère avoir raison sur quelques une de ces prédictions. Mais la beauté de l’internet, c’est que tous les mensonges que j’ai écrit dans ces billets seront encore disponibles à tous pour toujours!

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